Arno, jongleur origamiste

En 1995 je rentre à l' université Paris X en psychologie.

C' est en parcourant les couloirs de la fac que je rencontre un ami perdu de vue depuis quelque temps et qui me dit être à l' école de cirque qui est à l' université. Je ne connaissais pas l' existence de cette école, alors cet ami m' invite à venir le voir.Je rentre pour la première fois dans un chapiteau.

Je me rends compte alors que d' une de mes salles de cours je vois le haut du chapiteau. De jour en jour je passe de plus en plus de temps à regarder dehors et je commence même à entendre le chapiteau qui m' appelle.

 

Nous sommes en 1997, je commence les arts du cirque  à l' école  des "noctambules" à Nanterre et mes examens je les passerais sous le chapiteau. C'est d' abord l' acrobatie qui m' attire puis la magie de la rondeur m' envoûte et je me spécialise dans la jonglerie des balles.

 

En 2000 je quitte l' école et me lance dans l' exploration de ma jonglerie en allant à la rencontre d' autres jongleurs, en convention ou encore pendant des stages et en jouant dans la rue.

Cette année la, chez Zingaro, je découvre le Kalaripayatt (art martial du sud de l' Inde) lors du spectacle "Triptyk" et je fais alors la connaissance de Maître Benoye qui m' initiera à son art pendant un an. S' en suis une création, "Temps Mieux", spectacle que je monte avec une jongleuse et que nous présentons dans une salle ou je vais faire la connaissance de Julien qui nous sera d' une aide courte mais précieuse pour la mise en scène de "Temps Mieux".

Depuis nos chemin ne se sont jamais vraiment séparés.

 

En 2002, la vie met sur ma route une jeune femme qui m' invitera à pratiquer les danses africaines de l' empire Mandingue et mes envies me mèneront vers la Salsa,cubaine et portoricaine.

 

Pendant la période de 2000 à 2010 j' enseigne les arts du cirque dans différentes structures et acquière ainsi une pédagogie qui me fera prendre un tournant dans la façon dont j' appréhendais la scène. Dès lors je prends conscience du lien très étroit entre enseignant(e)s et enseignés(e)s ou encore entre artistes et public et donc entre le spectacle et la pédagogie.

 

2007 j' intègre la compagnie ISIS jusqu' en 2010.

 

2008 c' est l'année où la femme qui partage ma vie me fait découvrir l' origami. J' y trouve de nombreux points communs avec la danse et la jonglerie: Il s' agit de manipuler du papier en faisant danser ses doigts et c' est donc très naturellement que je l' intègre à la scène.

 

En 2009 avec la "compagnie ISIS" et la compagnie "Da U Passu A U Versu", une compagnie corse, nous jouons "l' Invitation" c' est lors de cette création que je rencontre les artistes qui formeront la "Compagnie Equivoque" avec qui je ferai un bout de chemin de 2011 à 2013.

 

Riche de toutes ces rencontres, ma jonglerie bouge, se transforme, mûrie puis se re-transforme et cela pour encore très longtemps...je l' espère.

Depuis le mois de janvier 2013, Julien et moi  sommes acteurs d' une grande aventure: "Le projet spicarHron".

 

en 2014, un atelier origami, au sein de la MPT de Chatou, avec l'institut de pédagogie curative, me donnera envie de partager mon travail avec un public dit handicapé.

Depuis je travaille avec des personnes, enfants ou adultes, en difficulté sociale, physique ou mentale.

 

Rencontres importantes:

jardin des petites salles
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Le spicarHron
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